Sainte Catherine

La rafle de la rue Sainte Catherine, il y a 80 ans

Petit rappel des faits : le 9 février 1943, au n° 12 de la rue Saint-Catherine, au cœur de Lyon, la Gestapo rafle, sur ordre de Klaus Barbie, 86 Juifs dans les locaux de l’UGIF  (Union Générale des Israélites de France) 62 hommes et 24 femmes ne reviendront pas de déportation. Parmi eux, Simon Badinter, père du futur Ministre de la Justice et Garde des Sceaux Robert Badinter.

Seuls 3 échapperont à la mort.

Cette cérémonie commémorative a rassemblé un grand nombre de Lyonnais autour des époux Klarsfeld et de Jean Lévy, délégué régional de leur association (les Fils et Filles de Déportés Juifs de France), du Maire de Lyon, Grégory Doucet, de la nouvelle Préfète du Rhône, Préfète de la Région Rhône-Alpes, Fabienne Buccio, qui succède à Pascal Mailhos, du Président du Consistoire régional, Alain Sebban, du Grand Rabbin régional, Daniel Dahan, de Richard Zelmati, Président du CRIF ARA, de Claude Bloch et de nombreux élus  et personnalités civiles.

Le maire de Lyon Grégory Doucet a d’emblée dans son intervention fait amende honorable au regard de la forte désapprobation de la communauté juive dans son ensemble provoquée par une conférence sur les accords d’Oslo en présence d’un terroriste condamné en Israël. Ce qui a fait dire à M. Richard Zelmati dans un très beau discours que l’on ne peut pas prétendre combattre l’antisémitisme et le cautionner en même temps ». La conférence a été finalement annulée. Donc acte.